Hypnose et relaxation en Gestion de la douleur 

La douleur peut être vécue de façon globale, à la fois sur un plan corporel et sur le plan psychique.

Elle s’inscrit dans le corps, les pensées, la mémoire et dans les émotions. C’est donc tout l’être qui souffre, aussi il est nécessaire de briser le cercle : Douleur – Mal-être – Stress !

Comment mieux vivre la douleur ?

Il existe un large éventail de traitements médicaux pour soulager la douleur :

  • La prise en charge dans un centre antidouleur
  • Le thermalisme
  • Les médecines douces
  • L’alimentation mieux adaptée

Mais également cela peut être conjugué à un soutien thérapeutique dont Analgésie et Hypnose. Si on considère qu’une partie de la douleur ressentie est composée d’émotions, de souvenirs d’anciennes douleurs, d’anticipation de la douleur à venir…

Alors agir sur l’émotion, le souvenir, l’appréhension peut donc réduire la douleur physique elle-même. La transe hypnotique permet la sécrétion de l’endorphine.

L’état hypnotique par lui-même est anesthésiant. À l’hypnose nous associons des techniques de décontraction musculaire, de relaxation sophrologique.

L’ensemble de nos méthodes ne se substituent pas à un traitement médical, et n’excluent en rien un suivi médical, elles sont à considérer en accompagnement.

Hypnose, gestion de la douleur

Hypnose en accompagnement de la douleur 

Pour utiliser l’hypnose dans le travail avec la douleur, il est nécessaire de considérer la douleur de manière très analytique. La douleur n’est pas un stimulus simple, sans complication.

Au contraire, elle a beaucoup de significations temporelles, émotionnelles, psychologiques et somatiques. Ainsi, la douleur chronique est augmentée des douleurs du passé et rehaussées par les futures possibilités de douleur. Rien n’intensifie plus la douleur que la peur de sa présence le lendemain.

La douleur est un mécanisme de protection somatique. Elle motive le patient pour qu’il protège sa zone douloureuse existante réellement.

Une personne souffrant du dos contractera ses muscles et prolongera alors cette contraction et la douleur dorsale se prolonge. Ces réactions sont susceptibles d’être modifiées et traitées par l’usage de l’hypnose et de l’auto hypnose en accompagnement d’un traitement de la douleur.

Hypnose nouvelle 

La nouvelle hypnose est le résultat d’une mutation gardant les outils offert par ERICKSON et les faisant évoluer et en offrant des structures d’intervention adaptées.

Ces structures sont issues pour la plupart de la PNL et feront du praticien un communicateur hors pair.

Et aussi grâce à la prise en compte du fonctionnement complet de la personne (CORPS, EMOTION, ESPRIT).

L’HYPNOSE LE LIEN AVEC LA SOPHROLOGIE NEE EN 1960

En Grèce antique, Socrate parlera du terpnos logos (utilisé en sophrologie) comme d’une manière particulière de s’exprimer qui met les gens en état de réceptivité, d’ouverture d’esprit Fils de sage-femme, il se décrit lui-même comme un « accoucheur d’âmes ».

Alfonso Caycedo, neuropsychiatre colombien d'origine basque espagnole né en 1932 à Bogotá (Colombie), crée à Madrid, en 1960, ce qu'il nomme la fille de la médecine pour étudier la conscience humaine et les moyens d'en faire varier les états et niveaux. L’hypnose classique faisait peur et il a créé la sophrologie.

S'appuyant essentiellement sur l'hypnose thérapeutique, la relaxation progressive de Jacobson, le training autogène de Schultz (1883-1970) et la phénoménologie.

Caycedo met au point une nouvelle méthode avec une terminologie spécifique et surtout un rapport au malade plus respectueux, prenant en compte sa personnalité, ses spécificités...

Interactions entre Hypnose et Sophrologie

Parfois des patients (les plus anxieux) ont du mal à lâcher prise. En incorporant  la sophrologie dynamique de plus en plus, les séances deviennent plus concrètes, « palpables ».  Les introspections offrent un support facile pour les suggestions à venir. En effet, la personne rationnelle, consciente en face du sophrologue, ne peut contredire qu’elle se frotte les oreilles ou les mains, ou son cuir chevelu etc.

Milton Erikson en hypnose souhaitait pour les patients leur faire « expérimenter » cet état de relaxation profonde et qu’ils en prennent conscience afin d’ancrer en eux cette expérience. Pourtant une transe profonde n’est pas indispensable pour l’efficacité. C’est juste un état agréable en soi.

Et il est possible ensuite de « saupoudrer » de suggestions directes, indirectes, paradoxales, accentuant la dissociation. Ce qui permet aux patients dans un premier temps de fixer leur attention, leur esprit conscient sur leur corps, mais en même temps de prendre de la distance par rapport à celui-ci. Donc à partir du moment où il est « distancié », il va pouvoir s’autoriser à faire l’expérience d’un changement, car il va tenter un changement sur « cette » main par exemple qui n’est déjà plus « sa » main (catalepsie, lévitation, etc.).

En incorporant les exercices sur l’émotion (gestion émotionnelle, sourire intérieur) avec toujours la notion d’activation, désactivation, sentiments d’être, recadrages, etc.

Les résultats sont très satisfaisants auprès des patients, qui souhaitent pour la plupart poursuivre une découverte de leur corps, avec le training autogène de Schultz et la relaxation progressive de Jacobson ainsi que de leurs émotions à travers l’outil de Sophrologie tout en incluant les outils de l’hypnose pour un travail approfondi au  niveau inconscient.

Une transe profonde donne-t-elle de meilleurs résultats ?

Vous pouvez très bien avoir le bras en lévitation en étant complètement lucide et éveillé. De profonds changements de vie peuvent très bien survenir à la suite d’une Hypnose « conversationnelle » en transe légère et sans que l’individu s’en rende compte. La transe profonde est agréable à expérimenter mais elle n’a pas de réel rapport avec l’efficacité.

L’entraînement permet d’atteindre un état de transe plus profond, rien d’autre.

« Dans la plupart des transes, il y a une partie du sujet qui est présente, qui observe, tranquillement et qui veille.

C’est pourquoi certains patients soutiennent qu’ils n’ont pas été hypnotisés, car ils confondent cette fonction d’observateur avec le fait d’être conscient au sens habituel du terme ».

Sophrologie – Relaxation

Notre pratique de la Sophrologie s’appuie essentiellement sur l’hypnose thérapeutique, la relaxation progressive de Jacobson (1934) avec la contraction musculaire (tension/relâchement).

  • Le training autogène de Schultz (1883-1970) qui  avec la répétition de phrases suggestives rééduque la perception sensorielle,
  • Vittoz avec « l’instant présent » et à partir du schéma corporel Carl Simonton,
  • Nous utilisons aussi des méthodes de respiration, de visualisation créatrices, de relaxation dynamique et des techniques spécifiques comme la pensée positive,
  • C’est aussi un moyen de sortir du schéma : Craintes – Douleurs – Tensions Musculaires

  Comment parvenir à un équilibre des tensions ? 

  • La respiration
  • La relaxation musculaire
  • La relaxation dynamique
  • La méthode de cohérence cardiaque Symbiofi et freezer framer
  • L’activation de ressources et l'accompagnement par la parole
  • L’Hypnose Ericksonienne
  • La Sophrologie
  • La méditation de pleine conscience

Des exercices à pratiquer au quotidien de pleine conscience pour découvrir les bienfaits de la méditation en pleine conscience pour agir sur les cellules, les émotions et sur le champ vital.

  • Formée à l’accompagnement « Gestion de la douleur en  Hypnose » – Hôpital Lariboisière – Paris
  • Formée A LA COHERENCE CARDIAQUE, respiration et gestion du stress, par P.I Conseil Méthode HeartMath, Freeze Framer
  • Collaboration avec l’association Fibromyalgie PacaCorse – Accompagnement thérapeutique et Gestion du stress, des émotions et de la douleur
  • Partenariat avec le réseau Onco2B (2007-2009

Pratique de la cohérence cardiaque et de la respiration 

Bien respirer pour lutter contre le stress : 3 min à chaque fois

Sommaire

  • Étape 1 : Faites une pause
  • Étape 2 : Positionnez-vous correctement
  • Étape 3 : Inspirez
  • Étape 4 : Expirez
  • Étape 5 : Respirez
  • Étape 6 : Visualisez
  • Étape 7 : Fréquence : pratiquez ces exercices tous les jours !

Les émotions, comme le stress par exemple, ont un retentissement direct sur diverses fonctions telles que la respiration, le rythme cardiaque, la transpiration, etc. Or, de toutes ces fonctions, seule la respiration peut être contrôlée.

Par ailleurs, si les émotions jouent sur notre ventilation, l’inverse est également vrai. Il est en effet possible d’interagir avec nos émotions en contrôlant notre respiration.

Pour que cela soit entièrement vrai, il faudra inspirer et expirer profondément de façon à oxygéner au maximum les tissus. De plus, une respiration ample entraînera la détente des muscles intercostaux et libérera la cage thoracique qui emmagasine de nombreuses émotions négatives comme la peur.

Bien respirer permet ainsi de lutter efficacement contre le stress. En effet, le stress est une réponse normale d’un organisme vivant face à une agression physique ou psychologique mais, lorsque l’individu se « verrouille », il finit par s’épuiser.

Le fait de bien respirer permet de lutter contre le stress en ré-oxygénant les tissus et en relâchant les tensions.

1 Faites une pause

Mettez-vous dans un espace calme où vous pouvez vous détendre.

Si vous en avez la possibilité, n’hésitez pas à mettre une musique douce et relaxante voire à faire fonctionner un diffuseur d’huiles essentielles : utilisez de l’huile essentielle de lavande fine ou de camomille romaine.

Laissez le calme s’installer et votre respiration habituelle se poser.

Avant de débuter, lâchez les tensions avec des SDN (contractez-relâchez)
2 Positionnez-vous correctement

Asseyez-vous de façon à être à l’aise et conservez le dos bien droit. Vous pouvez également, si vous le souhaitez, vous allonger sur le dos et placer un coussin sous vos genoux.

Placez :

  • Une main sur votre poitrine ;
  • Une main sur votre abdomen.

J’inspire et je gonfle mon ventre comme un ballon en 5 secondes, je laisse l’air monter dans mes épaules qui s’écartent légèrement puis j’expire en 10 puis 12 ou plus, très doucement « comment un filet d’air », je dégonfle le ballon dans mon ventre, comme si j’expirais à travers une paille. Puis je fais une toute petite pause et je recommence

3 Inspirez

Commencez par inspirer par le nez de façon à faire bouger la main du bas. Celle placée sur la poitrine ne doit pas se déplacer.

Assurez-vous que vos épaules sont bien relâchées.

4 Expirez

Expirez calmement par la bouche en expulsant le plus d’air possible.

Sur la fin de l’expiration, contractez les muscles abdominaux pour expulser tout l’air dont vous disposez encore.

5 Respirez

Poursuivez cette même respiration et, tout au long du cycle, assurez-vous que votre main abdominale suit le mouvement tandis que la main thoracique reste pratiquement immobile.

Faites en sorte de bien faire monter et descendre la main située sur le ventre.

6 Visualisez

Vous pouvez accompagner cette pause dédiée à la respiration par une visualisation du trajet qu’effectue l’air que vous respirez.

 

Pour cela, suivez mentalement l’oxygène qui pénètre dans vos narines, qui circule dans les bronches et jusqu’aux poumons puis le dioxyde de carbone qui parcourt le chemin inverse.

Cela vous permettra de vous concentrer sur vous-même et d’évacuer les soucis extérieurs.

7 Fréquence : pratiquez ces exercices tous les jours !

Lorsque ces exercices vous seront familiers, vous pourrez les pratiquer en toutes circonstances et ainsi faciliter la gestion de votre stress au quotidien.

Dans l’idéal, pratiques cette respiration 1 fois par heure, pendant 60 Secondes.

Surtout, pratiquez cette respiration, minimum 5 fois par jour pendant 3 minutes.

Vous sentirez rapidement les bienfaits de ces petites pauses qui facilitent le contrôle des émotions et la libération des tensions.

Cohérence cardiaque pour gérer ses émotions

Cette approche comportementaliste de la perte de poids, accompagner l’arrêt du tabac, au même titre que l'hypnose pour aider à maigrir, la pleine conscience ou la psychothérapie, est assez particulière. La cohérence cardiaque demande un effort physique et non psychologique : il s'agit de contrôler sa respiration et son stress.

Qu'est-ce que la cohérence cardiaque ?

La cohérence cardiaque est née il y a une dizaine d'années, suite à de nombreuses recherches menées par des scientifiques américains.

Cette méthode repose sur un principe simple : le cœur et le cerveau battent au même rythme. Ainsi, si notre cerveau et nos émotions peuvent influencer notre rythme cardiaque, le cœur peut lui aussi influencer le cerveau. Le but est donc d'apprendre à gérer sa respiration pour gérer ses émotions et notamment ses pulsions alimentaires et son stress.

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